Dans quelques jours sortira en librairie mon dernier polar, « Russe, rousse et rosse ». Mais pour patienter je vous propose quelques lignes d’un prochain, dans quelques mois, dont l’intrigue se déroule sur le port de Capbreton et à Saint-Pierre et Miquelon, terre des pêcheurs basques.
Un drôle de type, traînard aux poches pleines de billets est interpellé par l’adjudant Léon sur le port de Capbreton. Malheureusement il le laisse filer et deux jours plus tard le bonhomme est découvert plus mort que vif dans la cale d’un voilier amarré devant la capitainerie du port de Capbreton. Extrait :
…Léon peinait à s'exprimer, tergiversait comme un gamin qui n'ose pas avouer le mauvais sort fait au pot de pâte à tartiner. Après quelques secondes de silence il déglutit, avala une gorgée de Saint-Julien et reprit :
- Pas plus tard qu'hier mes gars ont serré un gus qui traînait du côté du port. C'est le patron de la brasserie l'Estacade, Paulo Dezest, un copain, qui a alerté le planton …/…
…/… Marcel intervient à son tour :
- Ouai, effectivement, il est bizarre lou type, mais ça n'explique pas pourquoi tes gendarmes l'ont serré.
- Serré, serré, j'ai peut-être été excessif quand je vous dis serré. On l'a choppé alors qu'il sortait de chez Paulo et déambulait sur le trottoir. Mes gendarmes l'ont tout simplement invité à les suivre pour contrôle d'identité. Je dois dire qu'ils l'on chargé dans le Trafic avec plus ou moins de délicatesse.
Morgan n'en croit pas ses oreilles, les futés de Capbreton auraient donc procédé à une interpellation sur la voie publique suivie d'un contrôle d'identité en règles mais totalement illégal ?
- Léon ne me dis pas que tes gendarmes l'ont conduit dans les locaux de ta brigade ?
- Ben.../…
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